Le dette profite aux banques

Publié le par Parti Communiste Français section Eu le Tréport

Si les marchés sont capables de faire tomber les têtes, qu’est donc devenue la démocratie ? Le pêché originel fut commis par un certain Georges Pompidou, banquier de son état et accessoirement, Président de la République. En 1973, il a interdit à l’état d’emprunter à la banque de France et l’a donc obligé à emprunter aux banques privées. Avant ce décret, il était facile de rembourser les dettes en faisant marcher la planche à billets. La conséquence de la planche à billet est une inflation automatique car si la masse monétaire en circulation est plus grande, elle perd de sa valeur selon le principe que ce qui est rare est cher. D’un autre côté, la perte de valeur d’une monnaie favorise l’exportation. Quoiqu’il en soit, les banques privées se sont retrouvées libres de fixer les taux d’intérêt. Les banques financières, spéculant sur les dettes sont apparues  au même titre que les hedge funds et les sociétés d’assurances. L’Europe a adopté les mêmes règles que celles édictées naguère par Pompidou si bien que les états ne peuvent pas emprunter à la Banque Centrale Européenne, dont la mission est toujours de renflouer les banques privées dont les liquidités sont jugées douteuses et qui en ont profité pour s’engraisser. Existe-t-il donc  un réel pouvoir politique en France ? Il semble qu’il se soit dissipé dans une nébuleuse financière, dont les médias sont un reflet. L’euro est devenu la star incontournable des médias et pourtant les ménages en disposent de moins en moins. Le temps est venu de reprendre le contrôle du système.

 

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Publié dans Actualité

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B
Je connais un banquier qui n'a plus assez d'argent pour changer le pneu de sa Ferrari. Organisons une souscription !
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